Östrogen!

Les deux auteurs - l'oncologue expérimenté Dr. Avrum Bluming et la psychologue sociale Carol Tavris - ont évalué toutes les études des dernières décennies sur les avantages et les risques d'un traitement par progestérone et œstrogène pendant la ménopause. Dans ce livre important, ils transmettent tout ce que les femmes doivent savoir pour pouvoir décider de manière autonome et éclairée sur la nature et le meilleur moment d'une thérapie de remplacement hormonal.

La thérapie de remplacement hormonal (TRH) est la méthode de traitement la plus efficace pour soulager les symptômes de la ménopause, non seulement les bouffées de chaleur et les problèmes de sommeil souvent persistants pendant des années, mais aussi les troubles du rythme cardiaque, les douleurs articulaires et musculaires, la perte de libido ainsi que la dépression - tous des symptômes que de nombreuses femmes ne relient pas à la ménopause.

Les femmes qui suivent une TRH vivent plus longtemps que celles qui ne reçoivent pas de traitement hormonal. Chaque année, autant de femmes meurent des conséquences de fractures de la hanche dues à l'ostéoporose que du cancer du sein. Une TRH peut réduire le risque de fractures osseuses ostéoporotiques de moitié.

L'œstrogène n'augmente pas le risque de développer un cancer du sein. Le cancer du sein n'est pas une « maladie liée à un excès d'œstrogène », comme certains médecins le croient encore. Même les anciennes patientes atteintes de cancer du sein peuvent, sous surveillance médicale, suivre une thérapie de remplacement hormonal lorsqu'elles entrent en ménopause, sans augmenter le risque de récidive.

Il n'existe actuellement aucun moyen de traiter ou de prévenir la maladie d'Alzheimer - sauf par l'utilisation d'œstrogène. Chaque année, sept fois plus de femmes meurent de maladies cardiaques que de cancer du sein. En réalité, les maladies cardiaques et non le cancer sont la principale cause de décès chez les anciennes patientes atteintes de cancer du sein. Une TRH peut réduire ce risque de 30 à 50 %.

Il n'existe aucune preuve soutenant la recommandation médicale actuelle selon laquelle une thérapie de remplacement hormonal est nécessaire.