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1 x, jusqu'à 6 M.
De nombreux enfants ne dorment qu’avec une lolette dans la bouche et se réveillent dès qu’ils la perdent. La conséquence : la nuit, les parents doivent assurer le service de sucettes perdues. Tilja Tanner, coach du sommeil, explique comment sortir de cette spirale infernale.
Connaissez-vous la fameuse histoire de l’homme à la dent creuse ? Une histoire sans fin qui recommence sans cesse. Et vous vivez peut-être quelque chose de similaire avec votre enfant :
il était une fois un enfant qui suçait sa lolette jusqu’à s’endormir paisiblement. Quelques minutes plus tard, il hurlait, de nouveau bien réveillé. Il avait perdu sa tétine et ne la trouvait plus. Son papa ou sa maman vint donc lui remettre la tétine dans la bouche. L’enfant téta jusqu’à s’endormir paisiblement. Quelques minutes plus tard, il hurlait, de nouveau bien réveillé. Il avait perdu sa lolette…
Les parents d’enfants qui prennent la sucette connaissent sans doute ce petit jeu sans fin. Tilja Tanner, coach spécialisée dans le sommeil des enfants, rencontre régulièrement ce problème lors de ses coachings. « Dans de nombreuses conversations avec des parents d’enfants accros à leur tétine, lorsqu’on leur demande ce dont l’enfant a besoin pour continuer à dormir, ils répondent : “Parfois, il suffit de lui redonner sa tétine” ».
Cette mère de deux enfants connaît aussi le problème par expérience : aux heures de pointe, elle devait se lever pour redonner la tétine à son fils aîné toutes les 60-90 minutes. Placer quelques sucettes de plus dans le lit aurait sans doute été la solution la plus simple, elle l’a d’ailleurs essayée, mais sans succès. « À un moment donné, mon fils avait même besoin d’une sucette dans la bouche et de deux dans les mains pour pouvoir dormir. »
Ce à quoi Tilja Tanner n’avait pas pensé à l’époque, mais qu’elle explique aujourd’hui à sa clientèle fatiguée : les enfants doivent d’abord apprendre à prendre la tétine dans la main et à la porter à la bouche de manière autonome. Sur le plan moteur, ils en sont seulement capables à partir de sept ou huit mois environ. « S’ils ne le font pas d’eux-mêmes, les parents peuvent les entraîner à le faire », explique la coach.
Et de préférence pendant la journée, sous forme de jeu. Par exemple, en plaçant la sucette dans la main de l’enfant et en lui demandant de la porter lui-même à sa bouche. « S’il n’y arrive pas encore, vous pouvez guider sa main et lui expliquer ce qu’il doit faire. »
L’étape suivante : s’entraîner ensemble à chercher la lolette. Allongez-vous par terre, éparpillez des sucettes autour de vous et annoncez ce qui va se passer : « maintenant, on va chercher ensemble ta lolette et tu vas la remettre dans ta bouche. » Réduisez de plus en plus le soutien et exercez-vous aussi la nuit avec votre enfant : « tu es réveillé et tu as perdu ta sucette. Viens, je t’aide à la chercher. »
Il peut en outre être utile de déterminer avec l’enfant un endroit dans le lit où placer les sucettes. Et peut-être même d’y mettre des sucettes de nuit fluorescentes que l’enfant trouvera plus facilement dans l’obscurité.
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Et si on s’attaquait plutôt à la base du problème en sevrant tout de suite l’enfant de sa tétine ? Pas évident. En effet, les bébés ont un besoin inné de téter. D’abord pour absorber de la nourriture, bien sûr. Mais il s’agit aussi d’un mode de régulation. Or, l’endormissement et le maintien du sommeil ont beaucoup à voir avec la régulation. Les enfants se calment avec la sucette, car elle les sécurise. La succion de la main ou du pouce a le même effet, explique Tilja Tanner. « En grandissant, ils apprennent à se réguler par d’autres moyens. Souvent, la sucette n’est plus qu’une habitude. »
Il est conseillé d’abandonner la tétine d’abord pendant la journée avant de passer au sevrage pour l’endormissement et le sommeil nocturne. Jusqu’à ce sevrage, la lolette restera une aide au sommeil de l’enfant pendant la nuit. Et elle rendra aussi bien service aux parents ; tant qu’ils ne doivent pas assurer le service des sucettes.
Tilja Tanner (37) est coach du sommeil certifiée Bianca Niermann® et éducatrice de la petite enfance avec des années d’expérience en crèche. Elle vit avec son mari et leurs deux fils dans le canton de Berne.
Cet article fait partie d’une série d’interviews avec Tilja Tanner, consacrées au sommeil des enfants. Vous avez des remarques ou des questions auxquelles vous aimeriez avoir des réponses dans les prochains articles ? Dites-le-nous dans les commentaires ou envoyez-moi un e-mail.
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Photo d’en-tête : Shutterstock/Larisa RudenkoMaman d'Anna et d'Elsa, experte en apéritifs, passionnée de fitness en groupe, aspirante ballerine et amatrice de potins. Souvent multitâche de haut niveau et désireuse de tout avoir, parfois chef en chocolat et héroïne de canapé.