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Les Simpson, entre folie et dure réalité

Ils sont jaunes et ils n’ont pas la langue dans leur poche. Ils habitent au 742 Evergreen Terrace, à Springfield. Ils ne cessent de nous amuser et de nous fasciner depuis près de 30 ans. Il n’y a pas famille plus américaine qu’Homer et sa tribu. Voisins gauchers, spider-cochons qui marchent au plafond et autres assistants de milliardaire à l’homosexualité latente définissent de nouvelles normes.

Vous pouvez toujours compter sur les Simpson pour transformer des dizaines de 7 Eleven en Kwik-E-Marts en un tournemain, créer un tout nouveau parc d’attractions en Floride du joli nom de «Krustyland», faire d’un vieux canapé brun la star de toute une nation, et même faire accéder Donald Trump au Bureau ovale dès 2000.

De l’Indien à l’ivrogne, les Simpson ont réuni de nombreux personnages au fil des années.
De l’Indien à l’ivrogne, les Simpson ont réuni de nombreux personnages au fil des années.

Les «shorts»

Commencer plongeur et devenir millionnaire? C’est possible. Je ne sais pas si nos personnages amusants ont vraiment fait la plonge avant d’envahir nos écrans, mais une chose est sûre: tout n’a pas toujours été jaune pour eux. Ils ont eux aussi dû se battre pour exister. La chaîne de télévision américaine FOX et son producteur James L. Brook cherchaient des «shorts» pour agrémenter les pauses publicitaires du tristement célèbre Tracey Ullmann Show. Ces vidéos d’une minute étaient censées réaliser une transition artistique entre l’émission et les publicités, et vice versa.

Le 19 avril 1987 marque l’envoi du premier «short», et la naissance des Simpson.

Lorsque sa bédé «Life in Hell» a attiré l’attention des producteurs de FOX en 1985, Matt Groening tentait justement de se faire un nom dans le milieu. Brooks lui a demandé de lui fournir des esquisses pour ses «shorts». Groening a songé à utiliser des extraits de sa bédé avant de se raviser. Assis dans la salle d’attente de la chaîne américaine, il s’est rendu compte qu’animer «Life in Hell» allait avoir des conséquences juridiques sur l’œuvre de toute sa vie. Il a donc tenté le tout pour le tout, abandonné son projet initial et créé les Simpson. Sa décision courageuse allait prendre des proportions phénoménales.

Le résultat était très simple, même pour les conditions de l’époque. On l’attribue à un malentendu: Groening a laissé des esquisses rudimentaires au studio d’animation, en pensant qu’elles seraient améliorées avant d’être animées, alors que les animateurs croyaient qu’il ne souhaitait pas qu’on y touche. En trois saisons, les «shorts» sont devenus si populaires que FOX a décidé d’en faire une série. C’est ainsi que les Simpson sont entrés dans la cour des grands.

La bédé «Life in Hell» de Matt Groening. On remarque bien les similitudes avec les Simpson.
La bédé «Life in Hell» de Matt Groening. On remarque bien les similitudes avec les Simpson.

Pour créer les Simpson, Matt Groening s’est basé sur sa famille. Il a baptisé ses personnages d’après ses proches, sauf Bart, qu’il a créé d’après son frère Mark tout en lui donnant pour prénom l’anagramme du mot anglais «brat» («sale gosse»). On n’a d’ailleurs jamais su combien de membres de sa famille se sont retrouvés dans les Simpson.

S’est-il simplement rabattu sur eux par manque de temps ou d’inspiration? Bien au contraire. Puisqu’il voulait montrer son idée d’une famille dysfonctionnelle, il s’est presque senti forcé de les choisir.

La famille dysfonctionnelle parfaite

Permettez-moi de faire une incursion dans le domaine de la psychologie. Oui, oui, vous avez bien lu. En tant que fan inconditionnel des Simpson, vous savez que pratiquement tous les dialogues et tous les épisodes ont été écrits dans un but précis. Qu’il soit politique, social ou moral, chaque aspect de la psyché humaine est analysé, critiqué, voire corrigé.

Une famille dysfonctionnelle se caractérise par des conflits profonds et des comportements malsains. Les enfants sont négligés, ou même maltraités. Si les parents sont souvent la source de conflits, ces derniers sont souvent ensuite adaptés par les enfants. Ils grandissent en pensant qu’un tel comportement est normal. Ces familles sont souvent le fruit d’un couple dont l’un des partenaires manifeste son agressivité, alors que l’autre l’encourage ou le laisse faire. Ces comportements témoignent souvent d’une dépendance – alcoolisme ou toxicomanie – ainsi que de troubles psychiques.

Le diagramme d’une famille dysfonctionnelle et les relations entre ses membres. Source: thediagram.com
Le diagramme d’une famille dysfonctionnelle et les relations entre ses membres. Source: thediagram.com

Les parallèles entre ce modèle et la famille de Matt Groening – ou les Simpson – sont faciles à identifier. L’addict ici est le père, Homer Simpson. Rares sont les épisodes qui ne soulignent pas son alcoolisme. Sans lui (et peut-être aussi Barney Grumble), Moe pourrait fermer son bar illico presto. Sa boulimie prend une plus grande place encore. Sa silhouette est d’ailleurs sans équivoque. Et la colère qu’il éprouve envers Bart – qu’il étrangle d’ailleurs régulièrement – est tout aussi explicite. Les dépendances aux jeux, à la drogue et au sexe sont aussi abordées, sans prendre une place aussi prépondérante.

Le «co-addict» ici est sa femme, Marge. Mère modèle au cœur d’or, elle veut le meilleur pour ses enfants et son mari. Elle fait mine de ne pas voir les injustices ou tâche de les dissimuler afin de maintenir une image de famille parfaite. Son «comportement addictif» s’exprime par des inquiétudes, de la tristesse et de la dévotion.

Les rôles des enfants sont eux aussi assez clairement définis: Bart est le meilleur ami de son père tout en étant victime de ses accès de colère. Les qualificatifs «rebelle», «flemmard», «farceur», «enfant à problèmes» et «chenapan» s’appliquent ici. Lisa est l’héroïne, l’enfant parfaite, le rayon de soleil et la fierté des Simpson. Elle détrônera d’ailleurs Donald Trump et deviendra présidente des États-Unis en 2030. Elle est proche de sa mère et responsable. C’est le ciment de la famille. Magie est la petite princesse. Même si elle n’ôte jamais sa lolette et ne communique qu’avec des mouvements de succion, ses messages sont clairs. C’est la petite chérie de papa et maman, et le clown de la fratrie. On l’oublie souvent, on l’ignore et on la laisse se débrouiller toute seule, ce qui l’a fait mûrir plus vite que ses petits camarades, malgré son très jeune âge.

Ne vous fiez pas aux apparences. Le bonheur des Simpson n’est qu’illusion.
Ne vous fiez pas aux apparences. Le bonheur des Simpson n’est qu’illusion.

La ville entière a un grain

Les Simpson sont entourés de personnages tout aussi dysfonctionnels. Leurs voisins, les Flanders, ne sont pas moins zarb qu’eux. Ned, ultrareligieux, fait chaque jour péter un câble à Homer avec ses «D’accodac!» et ses «salit salut!». Il ne rate jamais une occasion de partager sa joie. Il élève ses enfants d’après la Bible; il mange, bois et dis ce que, selon lui, Dieu mangerait, boirait et dirait. La plupart des habitants de Springfield diraient même qu’il EST la Bible. Outre son engagement auprès des pompiers volontaires, il possède le «Leftorium», un magasin destiné aux gauchers. Étrangement, malgré ses habits démodés, son épaisse moustache et ses lunettes de «nerd», il est très musclé.

Ned Flanders n’est pas toujours aussi bienveillant qu’il n’y paraît…
Ned Flanders n’est pas toujours aussi bienveillant qu’il n’y paraît…

La famille de Milhouse van Houten, meilleur ami de Bart désespérément amoureux de Lisa, est elle aussi très bizarre. Les parents divorcent pour finir par se réconcilier. Lorsque Milhouse révèle qu’ils sont cousins, les clichés sur l’inceste vont bon train. Après le divorce, Kirk, le père de Milhouse, part à la reconquête de son ex-femme, Luann, qui elle profite bien de sa nouvelle vie de célibataire.

Nelson Mandela Muntz, le cancre de l’école, vit lui aussi au sein d’une famille brisée: son père les a abandonnés, lui et sa mère, alors qu’il était encore jeune. Depuis, sa mère tente de joindre les deux bouts en se prostituant. Sous ses airs de brute qui adore tabasser ses camarades, il n’a qu’une envie: trouver une figure paternelle.

Le canapé, star de la série

Outre le chien Petit Papa Noël – en anglais «Santa's Little Helper» – et le chat Boule de Neige V (ou Boule de Neige II), le canapé des Simpson occupe une place incomparable dans la série. Presque chaque épisode commence de la même manière: la caméra zoome depuis le fameux ciel de Springfield. On distingue la centrale nucléaire puis l’école, dans laquelle Bart écrit une phrase plusieurs fois sur le tableau noir en guise de punition. Il saute ensuite sur son skateboard et arrive à toute vitesse à la maison, alors qu’Homer termine sa journée de travail à la centrale nucléaire, un morceau de métal irradié dans sa chemise, Marge manque de perdre Maggie au supermarché et Lisa se fait sortir de son cours de musique à cause d’un solo improvisé. Ils se retrouvent tous sur le canapé, devant la télévision.

Les gags sur le tableau noir et le canapé sont des éléments cultes des Simpson. Les fans inconditionnels sont tout de suite déçus lorsqu’un épisode ne commence pas par l’un d’entre eux. Rares sont les génériques d’une série à avoir été autant matière à débats (en allemand). Que le canapé s’effondre sous le poids d’Homer, la famille veuille s’asseoir et remarque qu’il a disparu ou qu’il se retrouve électrifié, quand on parle des Simpson, on pense toujours à ce divan légendaire. D’autres personnages de séries se sont aussi immiscés chez les Simpson, et même parfois vautrés sur leur célèbre canapé.

Et puis il y a le tableau noir. Ne l’oubliez pas, sinon vous risquez de vous retrouver comme Bart, à devoir y recopier une phrase des dizaines de fois. Ces citations font elles aussi référence à l’actualité, de Facebook aux téléchargements illégaux, en passant par les suites de films. Tous ces sujets s’y sont retrouvés inscrits à un moment ou à un autre de la série.

«It's Facebook, not Assbook. It's Facebook, not Assbook. It's Facebook, not Assbook.»
Bart Simpson

P.-S.: Aux États-Unis, avoir été parodié par les Simpson est une véritable consécration. #fame

I can see dead people

Avec toutes les folies proposées par les Simpson au quotidien, il est parfois difficile de voir à quel point certains points de vue, prédictions ou situations se rapprochent de la réalité. Un exemple (c’est d’ailleurs le plus connu)? Les créateurs ont prédit que Lisa remplacerait un jour Donald Trump en tant que présidente des États-Unis. D’après les producteurs, la série a toujours voulu mettre en garde le peuple américain en montrant les aberrations de sa culture. Et Trump en fait partie.

Homer l’a vu venir, mais personne n’a voulu l’écouter.
Homer l’a vu venir, mais personne n’a voulu l’écouter.

Barack Obama s’est lui aussi retrouvé dans un épisode des Simpson, face à une machine de vote électronique défectueuse. En 2008, Homer voulait voter pour lui, mais la machine a attribué son vote à son opposant. Quatre ans plus tard, une machine a réellement dû être remplacée durant les élections américaines, car les votes pour Obama avaient été attribués à son adversaire, Mitt Romney.

La perspicacité des Simpson ne s’arrête d’ailleurs pas aux présidents américains. Leur boule de cristal leur a aussi montré des maladies et des travaux de construction. Ainsi, l’épidémie d’Ebola de 2004, la plus grave depuis l’identification du virus, a été prédite en 1997. Et le «Shard», un gratte-ciel londonien, s’est retrouvé dans un épisode en 1995, alors que sa construction ne débuterait que 14 ans plus tard.

Les similitudes entre ce bâtiment et le «Shard» sont tout de même frappantes.
Les similitudes entre ce bâtiment et le «Shard» sont tout de même frappantes.

Dans un épisode de 1993, le tigre Anastasia a déchiqueté ses dompteurs, les magiciens Siegfried et Roy. Dix ans plus tard, Roy a réellement été attaqué par un tigre blanc durant un spectacle de magie. Il a survécu, contrairement à son alter ego simpsonien, bien qu’il ait été grièvement blessé.

Je suis sûr qu’il ne s’agit pas vraiment de prédictions. Je pense plutôt que les Simpson ont inspiré la construction de bâtiments, la fabrication de machines de vote défectueuses ou même incité certains à devenir présidents. Après tout, si ça marche dans les Simpson… Et on nie encore l’influence de la télévision sur les Américains!

Le saviez-vous?

  • Les Simpson ont leur propre étoile sur le Walk of Fame d’Hollywood depuis 2000.
  • On doit la couleur jaune de nos personnages préférés à Gyorgyi Peluce, coloriste. On ne peut pas les zapper.
  • Les 847,63 dollars que coûte Maggie à la caisse du supermarché dans le générique correspondent à ce que coûtait en moyenne un bébé par mois en 1989.
  • À chaque fois que Bart fait des canulars téléphoniques au bar de Moe, il compose le 764-84377, des chiffres qui correspondent aux lettres «SMITHERS».
  • Dans la version arabe des Simpson, Homer s’appelle Omar Shamshoom. Il boit des boissons gazeuses à la place de la bière, et il mange des saucisses de bœuf égyptiennes au lieu de hot-dogs.
  • La création d’un épisode dure entre six et huit mois.
  • C’est Matt Groening lui-même qui produit le bruit de succion que fait Maggie avec sa lolette.
  • Les noms de famille de plusieurs personnages font référence à des rues de Portland, Oregon, ville natale de Matt Groening.
  • C’est la comédienne Nancy Cartwright – une femme, donc – qui prête sa voix à Bart.
  • Le lapin en peluche de Maggie est le personnage principal des comics «Life in Hell» de Matt Groening.
  • Seuls deux personnages des Simpson ont cinq doigts sur chaque main: Dieu et Jésus.
  • En 1998, le « Time Magazine » a nommé Bart Simpson l’une des personnalités les plus influentes du siècle.
  • La théorie de Homer selon laquelle l’univers a la forme d’un beignet n’est pas complètement farfelue.
  • Jusqu’à présent, seuls Bruce Springsteen, Bob Dylan, Michael Caine, Tom Cruise, Clint Eastwood, Anthony Hopkins, Quentin Tarantino et Prince ont refusé d’apparaître dans les Simpson.
  • Marge a fait la couverture de Playboy en 2009.
  • L’adresse email d’Homer ChunkyLover53@aol.com, existe réellement. Si vous lui y écrivez, vous recevrez même une réponse.
  • Jusqu’à présent, 837 personnages sont apparus dans les Simpson.
  • Le code de couleur hexadécimal qui correspond au jaune des Simpson est le #FFD90F.
  • La bière qu’Homer boit souvent se nomme Duff – ce qui signifie «nul» ou «raté».
  • En 1990, Les Simpson ont sorti un album sur lequel figure le tube «Do The Bartman», coproduit par Michael Jackson.

Une série phénoménale

A-t-on fait beaucoup de bruit pour rien? Les critiques annoncent la fin prochaine des Simpson, dont les cotes d’écoute baissent de saison en saison. Cela n’a pourtant pas semblé déranger les habitants de Springfield jusqu’à présent, puisque la longévité de la série en prime time lui a valu d’intégrer le Livre Guinness des records. In your face! On reproche aux créateurs de manquer de créativité et de se répéter. C’est vrai qu’on a parfois une impression de déjà vu. Mais je n’ai jamais observé qu’une scène en copiait une autre. Les producteurs remanient une histoire ou tentent de reproduire une situation en changeant les dialogues, les actions et les gags. Plus d’un producteur pourrait s’en mettre plein les poches avec cette stratégie.

On dit que les Simpson sont cinglés, artificiels et aux antipodes de la famille idéale. Has been, répétitifs et ennuyeux. Cinglés, oui, c’est certain. Ils fourniraient du travail à n’importe quel psychiatre. Mais montrez-moi une famille parfaitement équilibrée. On dit aussi que ce n’est qu’un dessin animé pour enfants. Euh non, vraiment pas. Ou qu’ils sont tout simplement idiots. Ah bon? Je me suis parfois demandé pourquoi ils nous font un tel effet. J’ai constaté qu’aussi puériles certaines scènes puissent-elle être, la série est toujours à-propos. Rien n’est laissé au hasard.

«La série est un réglage de comptes extrêmement cynique et méchant avec le mode de vie et le rêve américain. De nombreux épisodes sont remplis d’allusions et de pics lancés au quotidien des Américains. Matt Groening n’épargne personne – gourous du fitness, fanatiques religieux, fous de la gâchette, victimes de la surconsommation, accros à la télé, au fast-food, adeptes du progrès, petits-bourgeois, féministes radicales et autres zélés du même type.»
Tim Schleider, journaliste

La 29e saison est en cours de diffusion aux États-Unis. Son onzième épisode a été vu par 8,04 millions de spectateurs, et ce n’est qu’un exemple. Un hasard, me dites-vous? Relisez plus haut. Ceux qui sont d’avis que la série est de piètre qualité et qu’elle n’intéresse plus personne n’ont visiblement aucune idée de la situation. Le premier épisode a d’ailleurs rassemblé 27 millions de téléspectateurs. C’est quand même hallucinant!

En outre, comme le montre un tout nouvel exemple, les créateurs seraient racistes. Certes, mais dans quel monde vivez-vous si vous pensez que le racisme n’existe plus? C’est vrai qu’il ne faut pas en rajouter une couche, mais il ne faut pas non plus l’ignorer. En plus, il n’y a qu’une famille qui sait réagir de la sorte: les Simpson.

Ne fais pas ton timide, Homer. Les Simpson sont tout simplement légendaires!
Ne fais pas ton timide, Homer. Les Simpson sont tout simplement légendaires!

Les Simpson sont adaptés à toutes les circonstances. Pas besoin de les connaître par cœur pour comprendre un épisode. Les personnages amusent les petits, pendant que les dialogues et les messages plus profonds font réfléchir les grands. Certaines allusions n’ont aucun sens, les scènes sont parfois complètement farfelues, et le résultat peut sembler aléatoire. Et pourtant, les répliques, les actions et les images ont plus de vérité et de profondeur qu’on pourrait le penser. Il est temps que vous repensiez votre manière de voir le monde, en y ajoutant le jaune comme couleur dominante.

Tout ce que j’ai décrit ci-dessus rend les Simpson spéciaux. Ils sont dingues, singuliers et uniques. La famille parfaite n’existe pas, et nous y voyons tous des similitudes avec nos propres dynamiques dysfonctionnelles. Si vous pensez que ça ne s’applique pas à vous, réfléchissez un petit coup. Vous aurez vite l’impression de vous retrouver au beau milieu d’un épisode. Distorsion de la réalité, mensonges, chantages… C’est aussi ça, les Simpson.

Personne ne vous force à les idéaliser, les regarder, ni même à les connaître. Mais vous manquerez l’un des meilleurs shows télévisés de l’histoire. Yellow is the new black.

Et surtout, si vous ne les aimez pas, c’est que vous ne les avez pas compris.

Now that's what we're talking about... tout à fait d’accord avec toi, Homer!
Now that's what we're talking about... tout à fait d’accord avec toi, Homer!

Chez Galaxus, on trouve des poissons à trois yeux, des folles aux chats et des artistes solos espagnols

Je n’y crois pas mais, selon les experts, les Simpson comptent sur vous durant cette période difficile. Ils lutteraient contre une supposée baisse des cotes d’écoute en menant des ventes aberrantes de marchandises – exactement ce qui s’est passé dans de nombreux épisodes. Le rêve américain par excellence. Vous voyez? J’espère que cet article vous a appris quelque chose. D'oh!

Une fois que les Simpson auront fêté leurs 30 ans dans leur forme actuelle le 17 décembre 2019, vous pourrez revendre ces articles deux ou trois fois plus cher. Ou alors gardez-les, comme le ferait un vrai collectionneur. Ay, caramba...

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Quand je ne suis pas en train de me bourrer de sucreries, vous me trouverez dans un gymnase: je suis joueur et entraîneur passionné d’unihockey. Quand il fait mauvais, je bidouille mon PC assemblé par mes soins, des robots et autres jouets électriques. La musique m’accompagne de partout. Les sorties VTT en montagne et les sessions de ski de fond intenses font aussi partie de mes loisirs. 

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