
Test de produit
Je déclare la guerre aux ronflements
par Patrick Vogt
Je teste actuellement des solutions pour soulager mes ronflements. J’ai rapidement eu plein le nez d’un des produits... au sens propre du terme.
Il y a quelque temps, j’ai avoué au monde entier que je ronflais. Pour éviter tout malentendu : ce n’est pas quelque chose dont je suis fier. Par amour pour ma femme, j’ai décidé de lutter contre ce type de tapage nocturne. Me voilà lancé dans le monde des produits soi-disant anti-ronflements. Je n’aurais jamais imaginé que je ne trouverais pas le sommeil dès le premier essai.
Pour mon premier essai, j’ai opté pour une gouttière de protrusion, aussi appelée gouttière buccale ou gouttière anti-ronflement. Il en existe différents modèles sur le marché, et nous en avons quelques-uns dans notre assortiment.
Une gouttière anti-ronflement tire ta mâchoire inférieure très légèrement vers l’avant. Cela empêche la langue, le palais et l’épiglotte de retomber pendant le sommeil, ce qui permet de maintenir tes voies respiratoires dégagées. Elle agit donc en premier lieu lorsque le ronflement est causé par un rétrécissement de la gorge. Pour savoir si c’est votre cas, le mieux est de faire appel à des spécialistes de la médecine du sommeil au préalable.
La plupart des gouttières anti-ronflement sont fabriquées sur mesure et s’adaptent à la bouche et aux dents. Pour mon modèle, j’ai dû commencer par plonger l’attelle dans de l’eau chaude pour qu’elle devienne souple et malléable. Dans cet état, je devais la prendre dans ma bouche et la mordre. Une fois refroidie, la gouttière a conservé la forme de l’empreinte de mes dents.
Après avoir fait tout cela, j’étais prêt pour ma première tentative. Je me suis donc mis au lit avec la gouttière adaptée à ma dentition. J’ai commencé par faire abstraction de la sensation désagréable de devoir m’endormir avec quelque chose dans la bouche. J’espérais m’y habituer relativement facilement. Eh bien, il n’en est rien. Après environ trois heures d’agitation, j’ai abandonné, désespéré, et j’ai retiré la gouttière de ma bouche. Cinq minutes plus tard, je m’endormais béatement en ronflant probablement, et je m’en fichais.
Ce premier revers ne m’a pas empêché de réessayer. Nuit après nuit, je me suis enfoncé la gouttière anti-ronflement dans la bouche avant de me coucher. Le résultat était toujours le même que lors de la première tentative. Même un produit plus cher censé être meilleur n’y a rien changé.
Conclusion, les gouttières anti-ronflements ne fonctionnent chez moi qu’avec un effet secondaire extrêmement désagréable. En fait, elles m’empêchent de ronfler... parce qu’elles m’empêchent de dormir. Je reste persuadé qu’il y a d’autres solutions.
Malgré ce revers, je me garderai bien de vous déconseiller de porter une gouttière anti-ronflement. Ce n’est pas de sa faute si je ne peux pas dormir quand j’ai quelque chose dans la bouche. Énormément de personnes font part de leurs bonnes expériences avec une gouttière et surtout du fait qu’elles ne ronflent plus ou presque plus grâce à elle. La Somnofit-S, par exemple, reçoit une majorité d’évaluations positives dans notre boutique et se place, à juste titre, en tête de liste dans le domaine de la thérapie du sommeil.
Pour ma part, je renonce pour l’instant à toute nouvelle tentative d’utilisation de gouttières anti-ronflements. Mon sommeil m’est trop cher pour cela. La mission « Stop ronflement » est donc loin d’être un échec, mais elle est loin d’être finie. Vous découvrirez bientôt le prochain anti-ronflement que je testerai.
Avez-vous déjà essayé une gouttière anti-ronflement ? Quelle est votre expérience en la matière ? J’ai hâte de lire vos commentaires.
Photo d’en-tête : OscimedJe suis un papa et un mari pur-sang, un nerd et un éleveur de poulets à temps partiel, un dompteur de chats et un amoureux des animaux. J'aimerais tout savoir, mais je ne sais rien. Je sais encore moins de choses, mais j'en apprends tous les jours. Ce qui me plaît, c'est le maniement des mots, parlés et écrits. Et c'est ce que je peux démontrer ici.