Test de produit

Besoin urgent ? Découvrez les toilettes mobiles pour boîte à gants

Katja Fischer
17/8/2023
Traduction: Stéphanie Casada

Quand un enfant doit faire pipi, il faut agir vite. Avant notre long voyage en voiture vers le sud, je m’équipe donc de toilettes d’urgence pour enfants. Mais elles n’ont pas que des avantages.

En général, avant de sortir, les parents posent tous la même question à leurs enfants : « Es-tu allé·e aux toilettes ? » Et à juste titre, Car lorsque Junior a besoin d’aller aux toilettes, c’est tout de suite. Pas le temps de réfléchir. Des phrases comme « on arrive tout de suite » ou « retiens-toi un peu » ne font qu’empirer les choses.

C’est justement pour ces moments critiques qu’un entrepreneur ingénieux a développé Minimus : quand Junior doit aller aux toilettes et qu’il n’y en a pas. En gros, il s’agit de WC pliables à usage unique que vous pouvez refermer et jeter à la poubelle. Si ce produit vous semble familier, c’est parce qu’il a remporté un franc succès en 2014 dans l’émission télévisée allemande pour start-up Die Höhle der Löwen. Le fabricant d’origine a récemment fait faillite, mais une société de défaisance continue de produire les toilettes d’urgence avec un emballage légèrement modifié.

Minimus Toilettes d'urgence
Pot
Remise quantitative
CHF6.80 à partir de 3 pièces

Minimus Toilettes d'urgence

« Dieu merci ! Pas besoin de s’arrêter »

Minimus ne vient donc pas de sortir. Il tombe juste à pic pour notre voyage sur la côte Adriatique : il devrait être extrêmement pratique pour les longs trajets en voiture avec des enfants. Sur l’emballage, deux voitures coincées dans un embouteillage, avec des valises sur le toit et des enfants à l’arrière. Sur le site Web du distributeur suisse, je lis en outre l’histoire suivante ; réelle ou fictive, nous ne le saurons jamais :

« Deux heures d’autoroute, 10 km de trajet ; je commence à perdre patience. Jusqu’à maintenant, les enfants sont calmement assis à l’arrière. Mais après la première limonade, fini la tranquillité. Mon fils crie de plus en plus fort : « Paaaapa ... je dois faire pipi !?! On peut s’arrêter ? Je ne vois pas d’aire de repos. Que faire ? C’est alors que je sors le pack Minimus de la boîte à gants. Dieu soit loué. Pas besoin de s’arrêter, plus de cris et il en reste encore trois. »

Du pipi de chat, non ? Malheureusement, je n’obtiens aucune information sur la procédure à suivre sur la banquette arrière. Avant de partir pour l’Italie, je veux donc encore tester si et comment les toilettes de poche fonctionnent pour les enfants. Si Junior a une envie pressante, je dois pouvoir compter sur Minimus.

Que les choses soient claires : je fais un essai à sec, je ne teste pas le produit dans des conditions réelles. Juste avant de partir en vacances, impensable pour moi de prendre le risque de salir la banquette arrière. Au lieu de cela, nous essayons Minimus en lieu sûr, à savoir à la maison, dans la salle de bains. Nous, c’est ma fille de sept ans et moi. Pour l’enfant de quatre ans, je sais, même sans expérience de terrain, qu’elle n’y arriverait pas encore toute seule sur le plan de la coordination.

L’exercice à sec révèle une lacune

Je décolle l’autocollant, ouvre le paquet bleu foncé et déroule un petit sac en plastique d’environ 36 centimètres de long, ressemblant à un tube, avec une ouverture ronde.

Le sac à pipi dans toute sa splendeur : un sac en plastique avec une ouverture en anneau.
Le sac à pipi dans toute sa splendeur : un sac en plastique avec une ouverture en anneau.
Source : Katja Fischer

Grâce à l’anneau du haut, les garçons peuvent uriner en toute facilité. Ou comme l’écrit le fabricant : « Petits héros, grande pression : à partir de maintenant, il suffit de se laisser aller ! »

La version pour les garçons.
La version pour les garçons.
Source : Katja Fischer

Ce n’est pas aussi simple pour les filles. Pour ma fille, je glisse en plus une sorte d’entonnoir en carton dans le haut du sac. « Pippi Lissi », comme le fabricant l’appelle.

La version pour les filles, avec un entonnoir en carton.
La version pour les filles, avec un entonnoir en carton.
Source : Katja Fischer

Il faut bien tenir Minimus et Pippi-Lissi pour faire pipi. Le dispositif ne tient pas tout seul. Il est trop instable pour ma fille : je dois l’aider ou plutôt tout tenir. Elle n’y parvient pas sans aide extérieure. Et de toute façon, pas sans rester debout.

Honnêtement, comment cela peut-il fonctionner dans une voiture qui roule ou à l’arrêt, assise sur la banquette arrière ? Un garçon peut y arriver en cas d’urgence. Mais une fille ? Je n’arrive pas à me l’imaginer. Intéressant : sur le site Web de Minimus, il est certes explicitement indiqué que cela doit fonctionner « en position accroupie ou assise » pour la gent féminine. En revanche, le slogan « Avec Pippi Lissi, la femme peut faire pipi debout » est inscrit sur l’entonnoir en carton.

Pour la voiture, ça passe, pour les excursions, c’est encore mieux

Peu importe. En tout cas, avec mon soutien, ça marche à merveille, debout comme accroupie. Aucune goutte ne tombe à côté ou sur les mains. Une fois l’affaire dans le sac, je peux même tourner le Minimus sans que le liquide ne s’écoule. Un soi-disant superabsorbant transforme jusqu’à 750 millilitres d’urine en gel en quelques secondes et inhibe en plus les odeurs.

Je plie alors le sac en deux, je le recolle et je le jette. En théorie, je pourrais aussi le mettre dans mon sac à main, s’il n’y a pas de poubelle à proximité. Ou dans la boîte à gants.

Minimus est tout à fait adapté aux trajets en voiture, mais seulement si vous avez la possibilité de descendre brièvement du véhicule. Selon les cas, vous pouvez aussi faire vos besoins dans la nature au lieu d’utiliser le site sac en plastique. La meilleure stratégie consiste encore à s’arrêter régulièrement sur les aires de repos pour aller aux toilettes afin d’éviter toute situation délicate.

Le petit sac convient à de nombreuses autres utilisations : à la plage, sur le terrain de jeu ou pour des excursions comme des visites de ville. Partout où il n’y a pas de toilettes ou pas de toilettes propres à disposition. Garçons et filles, hommes et femmes : tous·tes peuvent utiliser le Minimus sans problème.

Conclusion : pratique, mais mieux vaut ne pas en avoir besoin

Alors, vais-je emmener Minimus en vacances ? Oui ! Mais pas dans la boîte à gants. Je mets un paquet dans mon sac banane, un autre dans mon sac de plage et un petit dernier dans mon sac à dos. Et je vais faire de même pour mes futures sorties. Mais à 5,20 francs suisses l’unité, ou 3,50 francs suisses l’unité si vous en achetez quatre (état au 17 août), ce n’est pas donné. Même les toilettes publiques ultrapropres de la gare centrale de Zurich sont moins chères.

Avons-nous finalement utilisé ces toilettes pendant nos vacances ? Non ! Et c’est tant mieux. Le Minimus appartient de toute façon à la catégorie des produits bons à avoir, mais qu’on espère ne jamais utiliser.

Parée pour une sortie en ville : Minimus nous a accompagnés pendant vos vacances d’été.
Parée pour une sortie en ville : Minimus nous a accompagnés pendant vos vacances d’été.
Source : Katja Fischer
Photo d’en-tête : Katja Fischer

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Maman d'Anna et d'Elsa, experte en apéritifs, passionnée de fitness en groupe, aspirante ballerine et amatrice de potins. Souvent multitâche de haut niveau et désireuse de tout avoir, parfois chef en chocolat et héroïne de canapé.


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