Hourra, je suis toujours vivant ! Impressions du Bosch eMTB Challenge à Verbier
En coulisse

Hourra, je suis toujours vivant ! Impressions du Bosch eMTB Challenge à Verbier

Patrick Bardelli
22/8/2024
Traduction: traduction automatique

La série de courses pour VTT électriques a lieu depuis 2017. Cette année, elle s'est arrêtée à Riva del Garda, Willingen et Verbier. En Valais, j'ai moi aussi relevé le défi du Bosch eMTB Challenge.

A la fin de la course, ma montre de sport affiche près de 1500 mètres de dénivelé positif sur environ 31 kilomètres parcourus. Et mes cuisses sont d'avis que c'est bon pour le vélo aujourd'hui. Après environ quatre heures en selle, je leur donne raison et je rentre à l'hôtel. Il est samedi midi et je viens de terminer le Bosch eMTB Challenge à Verbier.

Sur la carte, tout cela semble bien anodin.
Sur la carte, tout cela semble bien anodin.
Source : Patrick Bardelli

Retour en arrière : À l'arrivée, vendredi après-midi, le soleil brille. Logique, me dis-je. Après tout, nous sommes en Valais, où le soleil brille presque toujours. Je suis donc de bonne humeur lorsque je rencontre Ilona Jeckelmann de Bosch. Elle m'a invité au Challenge et s'occupe de moi aujourd'hui. Récupérer le dossard, régler le vélo et bien d'autres choses encore.

Cette jeune femme de 32 ans travaille au service marketing de Bosch et participera au challenge du lendemain avec moi. Pendant ce temps, je me sens une première fois mal à l'aise. Car la Fribourgeoise est une multi-talentueuse du sport. Elle fait du ski et du snowboard et a déjà été monitrice de ski à Zermatt. En outre, elle pratique le vélo de course, le VTT, le VTT électrique, le surf et le volley-ball. Moi, je suis un vieil homme qui vient de commencer à faire du vélo électrique. Cela risque d'être amusant.

Alors qu'Ilona rit bien, on peut lire sur mon visage le sentiment de malaise au creux de l'estomac. Notez la tension dans ses mains.
Alors qu'Ilona rit bien, on peut lire sur mon visage le sentiment de malaise au creux de l'estomac. Notez la tension dans ses mains.
Source : Christoph Bayer

Quand trouve-t-elle le temps de pratiquer toutes ces activités sportives en plus de son travail à temps plein chez Bosch, je lui demande. "Le soir et le week-end", répond Ilona en riant. "Si je ne peux pas faire de sport, il manque quelque chose dans ma vie"

L'affaire du temps

Le lendemain matin, le brouillard monte de la vallée vers la montagne. Il est 7 heures lorsque je pointe pour la première fois le nez dans les nuages. Nous voulons partir à 9 heures. Mon application météo prévoit de la pluie à ce moment-là. Logique, me dis-je. Après tout, il pleut toujours quand j'ai l'intention de faire quelque chose de spécial, comme aujourd'hui. Mon humeur est à peu près aussi maussade que la vue

Le repas du matin dissipe pour l'instant le sentiment brumeux et maussade qui s'est installé au réveil. Qu'importe, me dis-je. C'est comme ça. De plus, il s'agit d'un défi et le temps maussade rend le défi encore un peu plus grand.

La vue depuis la télécabine vers Verbier : le soleil est au rendez-vous vendredi après-midi ...
La vue depuis la télécabine vers Verbier : le soleil est au rendez-vous vendredi après-midi ...
Source : Patrick Bardelli
 ... Brouillard et pluie le samedi matin.
... Brouillard et pluie le samedi matin.
Source : Patrick Bardelli

Bosch eMTB Challenge : compétition et plaisir

Le challenge se déroule dans le cadre du Verbier E-Bike Festival. Après des étapes au lac de Garde et dans le Hochsauerland, la série de courses d'eBike la plus réussie à ce jour, organisée par Bosch eBike Systems, fait halte en Valais. Certains professionnels sont présents dans les trois destinations. Ou des professionnels, comme la championne du monde suisse de vélo électrique Nathalie Schneitter, qui ne sera au départ "qu'aujourd'hui" à Verbier

A ce stade, le peloton se divise encore une fois en avancés et en amateurs. La catégorie Advanced s'adresse avant tout aux vététistes expérimentés, à qui l'on demande beaucoup lors d'une étape supplémentaire. Ils doivent en outre effectuer une boucle plus importante. Au final, 80 coureurs se retrouvent sur la feuille de résultats dans les catégories Pro, Advanced et Amateur. Le mauvais temps a sans doute dissuadé certains de participer. Environ 160 vététistes étaient initialement inscrits.

Il n'y a pas de catégorie pour les débutants comme moi. Le revoilà, ce sentiment de malaise au creux de l'estomac.

Si vous n'êtes pas là, c'est votre faute. Nous sommes ici ...
Si vous n'êtes pas là, c'est votre faute. Nous sommes ici ...
Source : Patrick Bardelli
 ... et doivent notamment se rendre ici.
... et doivent notamment se rendre ici.
Source : Patrick Bardelli

Pendant la course, il s'agit de parcourir au total cinq "stages" - un mélange de différents parcours de montée et de descente - sans entraînement préalable et contre la montre. Sur les parcours de transfert entre les deux, il ne s'agit pas de vitesse, mais plutôt d'une bonne orientation. Dans l'ensemble, la technique de conduite est tout aussi importante que la condition physique et une gestion intelligente de la batterie.

Sur les tronçons mesurés, il y a aussi des "No Feet Zones", où les pieds doivent rester sur les pédales. Ceux qui descendent malgré tout se voient infliger une pénalité de 10 secondes. Voici l'intégralité de la deuxième étape du point de vue du pilote, prise avec la caméra de mon casque:

La dernière place et malgré tout satisfait

Le matin, dans la catégorie "Amateur Men", 27 coureurs, moi compris, avaient pris le départ de la course. Trois d'entre eux n'ont pas franchi la ligne d'arrivée. J'ai pu terminer le challenge en 24e et dernière position. Avec un temps de 42:13.73, j'ai roulé environ 27 minutes de plus que le meilleur amateur sur les cinq étapes.

À titre de comparaison, Ilona est montée sur la troisième marche du podium chez les "Amateur Women" avec un temps de 19:44.44. Alors qu'elle a peiné lors des deux premières étapes, elle a remporté les 4e et 5e sections. Elle a laissé échapper la victoire au départ, mais s'est tout de même retrouvée parmi les meilleures grâce à une grande course de rattrapage. C'est ainsi que l'on peut résumer sa course

Ilona à la 3e place lors de la remise des prix.
Ilona à la 3e place lors de la remise des prix.
Source : Christoph Bayer

Et moi ? Satisfait malgré ma dernière place. Je m'étais fixé trois objectifs en amont :

  1. Passer la ligne d'arrivée
  2. S'en sortir sans blessure
  3. Ne pas finir dernier

    Après les premiers mètres de la première étape chronométrée, j'ai compris que je n'arriverais pas à "ne pas finir dernier". Les sentiers étaient trop difficiles pour mon modeste niveau et les autres participants étaient tous au moins un cran au-dessus de moi

    Ce qui me réjouit néanmoins, c'est que la sensation de malaise au creux de l'estomac ne m'a pas coupé l'herbe sous le pied. Les difficultés du parcours combinées à la météo ont fait du Bosch eMTB Challenge 2024 de Verbier un défi qui m'a tout demandé, mais qui me laisse malgré tout, ou plutôt grâce à cela, heureux. Ou comme me l'a lancé Ilona avec un sourire sur l'un des trails entre les étapes : "Quand on aime son vélo, on pousse !"

    Pour la prochaine édition, entre le 14 et le 17 août 2025, peut-être un peu moins alors.

Photo d’en-tête : Christoph Bayer

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Ancien journaliste radio devenu fan de story telling. Coureur confirmé, adepte du gravel bike et débutant en haltères de toutes tailles. Quelle sera ma prochaine étape ?


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